A la base c'est une chanson minimaliste que j'ai écrite pour dire à une fille ce que j'avais sur le coeur. J'ai décidé de mettre des images sur ces mots en essayant de rester dans quelque chose de très simple et très épuré, d'où le noir et le blanc sans aucune nuance de gris.
Ce film en fait c'était juste un moyen pour moi de dire à une fille qu'elle me manquait, que ce qu'on avait vécu me manquait et que j'en voulais encore.
A priori seule la musique a changé, mais c'est cette nouvelle musique qui fait que ces images qui étaient l'histoire d'un amour au présent, racontent désormais un amour passé. Je sais bien que cette chanson s'adresse normalement à un mort, mais il se trouve justement que dans l'histoire il y a eu un mort, "nous", "nôtre couple"...
Voilà presque 2 ans que je n'avais plus fait de film, la faute à mon ancien ordinateur pas assez puissant pour me permettre de monter les images que je tourne. Je vais donc enfin pouvoir concrétiser plusieurs projets dans les mois qui viennent.
L'histoire a commencé à prendre forme en début de semaine, j'ai tourné sur la journée d'hier, et j'ai monté aujourd'hui. A l'origine le film devait s'appeler Je suis trop triste pour vous raconter en hommage au I'm too sad to tell you de Bas Jan Ader, et puis finalement, le scénario évoluant, le titre Départs s'est imposé.
J'ai choisi de faire 2 versions du film, une muette, l'autre ayant pour accompagnement musical la chanson Between the bars d'Elliott Smith, ici interprétée par Chris Garneau.
En quelques mots, Départs raconte l'histoire d'une fille qui est partie, et d'un garçon qui veut la rejoindre.
Version avec accompagnement musical :
Version muette :
Synopsis par Amélie : Il divague et vogue à la fois. Il tangue vers les falaises en bas de son HLM. La mort... l'amour... Bas ou tôt... Un bateau se noie dans un verre d'eau en pleine tempête...
Après Arrête d'y penser et Histoire de coeurs, Vague àlarme est le 3ème film de la série Introspection.
Synopsis par Amélie : Parce que marre de toutes ces années de misères... Il a dressé son bûcher... Il aurait bien aimé être brûlé vif mais on en a décidé autrement... On a augmenté le son pour ne pas l'entendre... l'étendre.
1) M.Boogaerts - "Lorsque Flore" 2) J.Brel - "On n'oublie rien" 3) Keren Ann - "Le sable mouvant" 4) B.Biolay - "Chère inconnue" 5) Camille - "Pâle Septembre" 6) Tété - "Ton absence" 7) B.Biolay - "Ma chair est tendre" 8) Cali - "L'amour parfait" 9) M.Boogaerts - "L'espace" 10) M - "Qui est le plus fragile ?" 11) Noir désir - "Le vent nous portera" 12)Bénabar - "Bon anniversaire" 13) Luke - "Oublie le reste du monde" 14) Keren Ann - "La disparition" 15) B.Biolay - "Tant le ciel était sombre" 16) M.Boogaerts - "Dommage" 17) M - "Mon égo" 18) M.Boogaerts - "Vite" 19) B.Biolay "A l'origine".
Synopsis par Amélie : La nuit tombe un peu plus vite quand on grandit...
On oublie alors bien souvent de lui cueillir des jonquilles...
Après Arrête d'y penser, Histoire de coeurs est le 2ème film de la série Introspection.
Histoire de coeurs
envoyé par Guimelie-films
Commentaire : Histoire de coeurs a été tourné en août 2005. C'était pour moi une période transitoire aussi bien symboliquement que dans les faits. Pas un nouveau chapitre, mais presque un nouveau roman. Cette histoire de coeurs cabossés venant de se (re)casser la gueule a surtout pris son ampleur au montage. Je savais pas trop vers quoi le film allait au moment du tournage. Paul a une jeunesse saisissante.. alors j'ai tenté de la saisir. Je conçois Histoire de coeurs et Au fil de l'image comme un binôme, parce que, même s'il n'a pas été tourné dans cette optique là, ce film s'inscrit clairement dans la continuité du premier du fait de ressentis communs à l'origine de chacune des 2 réalisations. Histoire de coeurs est en quelques sortes l'épilogue d'Au fil de l'image. La musique d'Albin de la Simone s'est rapidement imposée au montage, j'aimais bien l'ambiance musicale qu'elle instaurait et j'aimais bien le décalage texte/images, les jonquilles qui n'en sont pas à l'image... C'est d'ailleurs ce que les gens me font toujours remarquer... Personne en revanche ne s'interroge sur le fait qu'il soit question de deux enfants, un garçon et une fille... Le garçon c'est à la fois Paul et moi. La fille, c'est la fille. Histoire de coeurs, c'est l'histoire de coeurs venant de se casser la gueule. C'est l'histoire d'un qui a déjà recommencer et de l'autre qui recommencera.
Arrête d'y penser (Au fil de l'image)
envoyé par Guimelie-films
Arrête d'y penser (Au fil de l'image) est le premier film de la série Introspection.
Commentaire : Arrête d'y penser, ce sont différentes images tournées indépendemment sur deux journées éloignées l'une de l'autre. D'abord, les images en sépia, images prise du haut d'un spleen, un jour de repas familial. Puis, les images en noir et blanc, tournées de la même hauteur. Une réflexion sur mon "je", sur celui que crée le cinéma, particulièrement quand le "je" acteur est aussi celui qui filme et invente, met en scène. Le montage de ces deux salves d'images a donné le film. La musique de Murat faisait à mon sens bien ressortir ce qu'il y avait dans l'atmosphère des hauteurs desquelles les images ont été capturées. Tout le film est fait de champs/hors champs, de beaucoup de spontané, et d'un peu de mise en scène. Je crois pouvoir dire que c'est en faisant ce film que j'ai appris et compris toute l'importance du montage.
Commentaire : Une petite histoire muette teintée d'expressionnisme. Un petit hommage sans prétention à des films tels que Le cabinet du docteur Caligari, Nosferatu ou même Edward aux mains d'argent. Musique utilisée : Sur le fil de Yann Tiersen.
Petit Poucet, c'est une histoire avec du noir, du blanc... et du gris aussi.
C'est l'histoire d'un été 2006.
C'est une histoire d'amour, mais pas que ça.
C'est à la fois du théâtre et de la vie... le théâtre de la vie ?
Petit Poucet c'est aussi une musique de Roudoudou : "Sunny Sunday"...
Petit poucet - Un été 2006
envoyé par Guimelie-films
